NOTES SUR CERTAINES PLANTES ET SUR LES FERMENTS LACTIQUES: les premières observations sur le rôle positif joué par certaines bactéries furent indroduites par le savant Russe lauréat du prix Nobel Ilya Metchnikoff (un des fondateur de l’immunologie actuelle), qui au début du XXe siècle suggéra qu’il serait possible modifier la flore intestinale en substituant les microbes nocifs par des microbes utiles. Metchnikoff, qui à l’époque était professeur à l’Institut Pasteur de Paris, raffermit l’idée que le processus de vieillissement était causé par l’activité de putréfaction des microbes produisant des substances toxiques dans le gros intestin (protéolytiques). Les bactéries protéolytiques telles que clostridies, qui font partie de la flore intestinale normale, produisent des substances toxiques, parmi lesquelles les phénols, l’indole et l’ammoniac, produits dérivés de la digestion des protéines qui selon Metchnikoff sont responsables de ce qu’il appelle “auto-intoxication intestinale”, la cause des changements physiques associés à la vieillesse. Ce fut à ce moment-là qu’il nota que le lait fermenté par les Bactéries de l’Acide Lactique (d’où vient l’acronyme anglais LAB), réussissait à inhiber la croissance des bactéries protéolytiques grâce au pH bas produit par la fermentation du lactose, de régulariser le tractus intestinal et contribuer de cette façon à l’élimination de la constipation génante. En se basant sur ces faits Metchnikoff proposa la consommation du lait fermenté avec ces bactéries; lui-même, il l’introduisit dans son alimentation en constatant immédiatement ses effets bénéfiques sur la santé. Les scientifiques supposent que ces bacilles puissent modifier la flore intestinale en limitant de cette façon l’auto-intoxication considérée comme la cause des changements athérosclérotiques conduisant à leur tour à la sénilité prématurée. Au début du XXe siècle, le but des recherches sur les probiotiques était celui de découvrir s’ils sont en mesure de restaurer la sphère intestinale en restabilisant la balance microbienne, avec, comme résultat, l’inhibition des agents pathogènes et bactériens qui produisent des toxines et améliorent le système immunitaire duquel dépend notre capacité de nous défendre contre les maladies provoquées par des microbes. La familles des Bifidobactéries, et des LAB (acronyme de Lactic Acid Bacteria), sont les types plus courants des microbes utilisés comme des probiotiques. Du point de vue étymologique le terme semble être composé de la préposition latine pro (pour) et de l’adjectif grec bioticos (biotiques ), ce dernier dérivant de la parole greque bios (“vie”). Selon la définition actuellement adoptée par la FAO/OMS, les probiotiques sont: “des microorganismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantités adéquates, confèrent un bienfait sur la santé de l’hôte”. Le RESVÉRATROL est un polyphénol qui se trouve dans les raisins et d’autres plantes (par ex. Polygonum cuspidatum), il est utilisé par la plante pour se protéger contre les parasites. Aujourd’hui dans le vin il n y a pas beaucoup de resvératrol, au contraire, il n’y en a presque plus de trace ce qui est dû à l’utilisation des pesticides, donc, pour pouvoir en prendre il faut produire des extraits qui en contiennent une quantité adéquate. L’Organisation Mondiale de la Santé indique le resvératrol comme une substance en mesure de réduire du 40% les risques cardiovasculaires. Il exerce une action antioxydante protective contre un éventail plus large des radicaux libres par rapport à la vitamine E.
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